Coronavirus : la guerre contre les fake news
A l’heure du covid-19, les fake news ont envahi les réseaux sociaux. L’OMS parle même « d’infodémie ». Pour lutter, les plateformes ont décidé de mettre en place des mesures fortes notamment en mettant en avant les informations officielles.
Ingurgiter de la javel, boire de l’eau toutes les 15 minutes, ou de l’alcool, … Ce sont tout autant de messages faux, voire dangereux relayés par les internautes inquiets et mal informés sur les réseaux sociaux.

Les mesures anti fake-news des réseaux sociaux
Pour lutter contre ces fake news, les réseaux sociaux ont décidé de mettre en avant les informations officielles. Ainsi, à chaque recherche sur le coronavirus sur Instagram, c’est le compte officiel de l’OMS qui apparait en première position. Une stratégie adoptée par la quasi-totalité des plateformes dont Facebook, Twitter et YouTube. Encore plus drastique, Pinterest a décidé de n’afficher que les informations officielles.
Tik Tok, de son côté, a diffusé 6 vidéos de l’OMS auprès de son très jeune public. Un succès avec plus de 90 millions de vues ! Le réseau social a aussi mis en ligne des vidéos de La Croix Rouge et du Forum mondial de l’économie. Autre rempart, une modération accrue des contenus comme pour Facebook qui supprime tous les canulars confirmés comme tels par les organisations sanitaires. La plateforme a aussi créé de nouvelles étapes de publication de ses contenus : chaque internaute, dont le message en cours de publication est considéré comme faux par des sites de vérification, reçoit un warning et une demande de confirmation de son clic avant de pouvoir l’envoyer. Elle s’est aussi engagé à offrir à l’OMS des publicités gratuites.
YouTube a également constaté une montée en puissance de ces publicités abordant le sujet du coronavirus, véritable gagne-pain pour les internautes dont la rémunération se fait au nombre de clics. Le site a d’abord frappé fort en les démonétisant et les coupant, puis en les réactivant mais en limitant le nombre de chaînes. Et sur les vidéos abordant le sujet, le site appose en dessous un bandeau d’informations menant au site du gouvernement français.