Johnny Hallyday et le marketing posthume
Dans ce FL'HUSH NEWS, Arnaud propose une réflexion sur le marketing posthume, soit l'utilisation de l'image d'un artiste défunt pour réaliser du business. Il prend comme exemple les différentes œuvres inédites ou non qui apparaissent depuis son décès il y a trois ans de Johnny Hallyday.
Trois ans après le décès de son mari, Laëticia Hallyday a annoncé sur Instagram la sortie d’un nouveau coffret du chanteur avec notamment un titre blues inédit ! C'est l'occasion de vous parler d’un type de marketing particulier : celui des œuvres posthumes, c’est-à-dire dont la 1re publication intervient après la mort de son auteur.
Pourquoi capitaliser sur l’image d’un artiste décédé ?
En grande partie parce que la mort fige la personnalité dans un état d’éternité, qui préserve son image. Ce dernier devient immortel et continue de vivre à travers son œuvre. Les nouvelles publications n’en sont que plus précieuses ! Surtout venant d’une star comme Johnny. Son album posthume en 2018 a été vendu à plus de 2 millions d’exemplaires.
Le business ne s’arrête pas aux œuvres inédites. Universal, l’une des deux maisons d’édition de Johnny, a attendu deux ans pour sortir un premier album réorchestré puis pour organiser des spectacles-hommages. 100 euros la place pour voir sur un écran de ciné des interviews et extraits de concert…
Et ce n'est pas fini ! La maison de disque compte ressortir chaque année à Noël un album du chanteur de son catalogue, soit 44. Entre temps, les innovations technologiques permettront de faire revivre l’artiste autrement, notamment à travers les hologrammes. L’objectif dans tout ça ? Continuer à vendre du Johnny en jouant sur la corde de la nostalgie. Tout est calculé : bienvenue dans le marketing posthume…