Le Quinte HUSH Royal d'Arié Elmaleh

Le Quinte HUSH Royal d'Arié Elmaleh

La relation avec son frère, ses débuts dans les pubs de SFR, son dernier livre de chevet, son rapport avec Instagram et sa passion pour les photos de portraits. Le comédien Arié Elmaleh a tiré cinq cartes pour réaliser son QUINTE HUSH ROYAL.

Arié Elmaleh, le frère

"Ce sont Dru et Gru, les deux frères que l'on incarne avec Gad dans Moi, Moche et Méchant 3. C'est un peu une métaphore de notre relation. On est tellement différents ! C'est bien représenté dans ce dessin animé.

Les gens me demandent souvent si je suis bien le frère de Gad Elmaleh. Ce qui est marrant, c'est qu'ils veulent nous mettre en compétition. Je n'ai pas envie d'être comparé mais d'être indépendant et de me faire tout seul. Ça n'a pas toujours été facile parce qu'au début, on me prenait pour un arriviste. Sauf que jouer la comédie, j'ai toujours fait ça depuis que je suis gamin."

Arié Elmaleh, le bon copain glandeur

"Il y a plusieurs années, j'ai fait des pubs pour SFR aux côtés d'Emmanuelle Béart notamment. C'est un peu le début de ma carrière. A l'époque, c'était risqué de faire de la pub, mais j'ai bien fait ! Du jour au lendemain, quand les spots étaient diffusés, on me reconnaissait partout dans la rue. J'ai surtout découvert qu'en jouant dans des pubs on pouvait faire des personnages attachants. C'est vrai qu'à partir de là, j'ai été abonné aux rôles du bon copain, sympa, bon pote, glandeur. Je me suis dit qu'il fallait donner absolument une autre image de moi pour accéder à des rôles un peu plus construits. Mais je me suis rendu à l'évidence : on ne peut pas lutter avec ce qu'on dégage et avec ce que les gens projettent sur nous."

Arié Elmaleh, le philosophe

"Ce livre est un outil formidable pour aborder la vie et la communication avec les autres, pour désamorcer tous les conflits. Ça aide à ne pas porter de jugements et savoir ce qu'on veut vraiment dans la vie. C'est la meilleure façon de communiquer, de manière harmonieuse. Parfois on est frustré, mais on ne sait même pas pourquoi. Je ne veux pas me convertir en gourou de développement personnel, mais c'est génial !"

Arié Elmaleh, le photographe

"C'est l'un des portraits que j'ai fait à New-York. C'est une série de photos que j'ai adoré faire dans un moment qui était difficile pour moi. Je m'étais baladé dans la rue en essayant de prendre des portraits. Quand les gens se laissaient faire, il se laissaient traverser par une sorte d'émotions. C'est ce que j'aime bien dans le portrait. Ils ont des regards authentiques et laissent passer ce qu'ils vivent sur le moment. Aujourd'hui, c'est compliqué de se laisser prendre en photo. On a la conscience de ce que ça donne, de ce que ça rend. On est habitué aux selfies. On a un rapport à l'image qui est totalement biaisé avec les réseaux sociaux, les smartphones et la prise de vue permanente de tout."

Arié Elmaleh, le non-Instagrameur

"Je ne poste pas souvent sur Instagram. Seulement quand j'y pense. J'ai mis cette photo parce que j'étais content mais c'est aussi une manière très narcissique de dire : "Regardez, vous voyez, j'ai du succès." C'est ça aussi Instagram. C'est un mélange de tout. Personnellement, je n'ai pas une relation directe et proche avec les gens qui me suivent sur les réseaux sociaux. Je ne me sens pas forcément à l'aise pour me dévoiler et parler à ces gens qui me suivent comme à des gens qui me sont vraiment fidèles. Mettre un like ou faire un commentaire sur un post Instagram, c'est trop facile. Il ne faut pas prendre Instagram au premier degré, jamais !"

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