Le Quinte HUSH Royal de Blaiz

Le Quinte HUSH Royal de Blaiz

Peut-on vivre du rap quand on n'est pas une grande star ? La preuve avec Blaiz, un jeune rappeur boulonnais. Il a commencé il y a cinq ans et vit désormais de sa passion. Comme les célébrités, il n'échappe pas aux problématiques de faire connaitre son travail. Le temps d'un Quinte HUSH Royal, il tire cinq cartes pour parler de cinq sujets en lien avec la com' et la musique.

La com' autour de la sortie d'un album

Pour Blaiz, l'important n'est pas d'apparaître forcément dans les journaux. S'il travaille parfois avec des attachés de presse, il concentre plutôt sa communication sur les réseaux sociaux au moment de la sortie de ses nouveaux projets. Un moyen de toucher sa cible plus facilement, cette dernière étant plus largement consommatrice des réseaux sociaux que des médias.

« Généralement, quand je ne sors pas de musique, je suis assez discret sur les réseaux sociaux. Je m'active un mois avant la sortie d'un projet. Mais normalement, pour les artistes, on leur demande d'être actifs tous les trois jours au moins. »
Blaiz, rappeur

Quelles plateformes de streaming pour un rappeur indépendant ?

Aujourd'hui, le jeune musicien est sur toutes les plateformes de streaming afin de toucher un maximum d'auditeurs. On le retrouve ainsi sur Spotify, Deezer, YouTube, iTunes, Google Play, Amazon Music... Mais celle qu'il préfère et qui marche le plus, c'est Spotify.

« C'est celle qui parle le plus aux artistes car elle permet d'avoir un vrai aperçu de ses statistiques. Pour connaître mes chiffres, je me réfère à 50% à Spotify et 50% à toutes les autres plateformes confondues. »
Blaiz, rappeur

La place du rap dans la société

Le rap est aujourd'hui la musique la plus écoutée en France. Pour Blaiz, cette popularité est due en partie à l'essor d'Internet :

« Nos prédécesseurs ont eu du mal à se faire entendre. Mais aujourd'hui, avec les plateformes, on a beaucoup plus de moyens de s'exprimer et de communiquer. Et, nous, en tant que rappeurs, on en profite. Je pense que ça sera encore plus explosif dans les années à venir ! »
Blaiz, rappeur

L'influence des mangas dans le rap

Petit déjà, Blaiz est passionné par la culture japonaise et notamment les manga. Toujours influencé par cette passion, il en a fait l'un des thèmes principaux de ses chansons. Il se fait connaître notamment grâce au titre "Minato" qui lui vaut son premier million de vues sur YouTube. A savoir : Minato est l'un des personnages du manga "Naruto".

Dernière référence en date : le titre "Susanoo" dans son OP "Polar".

« Susanoo, c'est encore une référence à Naruto. C'est un bouclier qui est dédié à une ethnie, les Uchiwa. Pour moi, ce bouclier a un double sens : c'est une arme de guerrier pour se protéger physiquement pendant un combat, mais c'est aussi une protection psychologique qui permet de cacher certaines de nos failles. »
Blaiz, rappeur

Pourquoi si peu de femmes dans le rap français ?

A part Diam's ou Kany Arkana, les femmes ne sont pas nombreuses dans le monde du rap. Pour le jeune homme, c'est une problématique de génération qui ne devrait pas tarder à arriver.

« Avant, les rappeurs n'étaient que des hommes alors nous nous sommes calqués sur ce modèle. Mais des femmes ont commencé à mettre leur coup de pinceau sur l'art du rap et elles vont devenir des référentes pour les prochaines chanteuses. »
Blaiz, rappeur
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