Le QUINTE HUSH ROYAL de Diandra Tchatchouang

Le QUINTE HUSH ROYAL de Diandra Tchatchouang

Son rôle de capitaine, son podcast "Super Humains" ou encore l'importance du 93... 5 cartes pour 5 questions sur la vie de la basketteuse en équipe de France, Diandra Tchatchouang. (Clique sur l'image au dessus pour voir l'interview en vidéo)

Diandra Tchatchouang, la basketteuse

Diandra Tchatchouang est une basketteuse dans l'âme. Elle a commencé la pratique de ce sport à l'âge de 8 ans à la Courneuve. Repérée pour son talent, elle quittera sa famille vers 13 ans pour rejoindre l'INSEP puis les Etats-Unis pour un sport-études à Maryland. Il faut attendre son retour en France en 2011 pour commencer sa carrière professionnelle à Lattes-Montpellier avec le BLMA. Après un passage à Toulouse puis à Bourges, elle est de retour chez les gazelles depuis 2018 où elle a été désignée capitaine. Un post stratégique notamment pour la bonne entente entre les joueuses et le staff.

« Mon rôle permet d'être en contact avec tout le monde pour faire le relais entre le discours du coach et mes coéquipières. J'essaie de faire en sorte que les filles se sentent vraiment à l'aise. C'est ce qui va nous permettre d'être meilleures sur le terrain. »
Diandra Tchatchouang

L'ailière de Montpellier endosse le même poste dans l'équipe de France depuis de nombreuses années. Elle a notamment contribué à la qualification de la France pour les J.O. de Tokyo reportés en 2021.

« C'est vraiment une fierté pour moi de porter ce maillot depuis que j'ai quatorze ans. Ce n'est pas donné à tout le monde donc j'essaie toujours d'en profiter un maximum et de tout donner quand je représente mon pays. »
Diandra Tchatchouang

Diandra Tchatchouang, la journaliste

A 28 ans, la retraite sportive n'est pas d'actualité pour la jeune sportive. Cependant, victime de nombreuses blessures depuis le début de sa carrière, elle pense déjà à sa reconversion. Elle suit une formation à Sciences Po dans l'objectif de devenir journaliste. En attendant, l'internationale héraultaise a lancé pendant le confinement son propre podcast "Super humains" qu'elle écrit et produit elle-même.

« Le but de mon podcast est de mettre en avant des témoignages de sportifs avec des histoires un petit peu hors du commun. Mon premier invité était Aristide Barraud, un ancien rugbyman. Il a dû arrêter sa carrière prématurément parce qu'il a été victime des attentats de Paris en 2015. Il a reçu trois balles de kalachnikov dont une dans les poumons. Il nous raconte son combat pour survivre. Je suis sûre que ce genre d'histoire peut inspirer pas mal de monde.  »
Diandra Tchatchouang

Diandra Tchatchouang, l'engagée

Née à Villepinte en Seine-Saint-Denis (93), la capitaine de Lattes-Montpellier n'a jamais oublié ses origines. Elle affiche fièrement le numéro 93 sur son maillot. "C'est une façon pour moi d'en parler positivement parce que je trouve que c'est un département pour lequel on met souvent en avant des sujets néfastes." En plus de la symbolique, elle multiplie les actions pour redorer l'image du département et surtout aider les jeunes sportifs et sportives notamment d'un point de vue scolaire. Pendant l'épidémie du coronavirus, elle a également coordonné une initiative citoyenne de fabrication de maques pour la protection des habitants de Seine-Saint-Denis.

« J'essaie de faire ce que je peux à mon niveau à travers mon association "Study Hall 93" qui est un dispositif de soutien scolaire pour les jeunes sportifs de la ville. Le but est d'éloigner les jeunes des mauvaises influences. En plus, chaque année avec mon équipementier Nike, j'organise une journée qui s’appelle "Take Your Shot" pour favoriser la pratique sportive féminine. Si je peux faire plus, je ferais plus. »
Diandra Tchatchouang

La com' de Diandra Tchatchouang

Que ce soit pour sa carrière de sportive, son podcast ou ses différentes actions engagées, Diandra Tchatchouang ne gère pas tout toute seule. Elle trouve au contraire qu'il est important d'être suivie par une agence pour l'aider dans les aspects qu'elle ne maîtrise pas : la logistique, les contrats avec les sponsors... Mais aussi des idées créatives pour développer ses projets. C'est vers Com' Over, une agence spécialisée entre autres dans le sport que le jeune femme s'est tournée.

« Je pense qu'en tant que sportif il y a des messages à faire passer. Il faut réfléchir à comment les faire passer et comment ils vont être perçus. C'est un processus qui se travaille, de la même façon que tu vas t'associer à telle ou telle marque par rapport aux valeurs que la marque véhicule. On ne choisit pas par hasard. C'est pour ça que c'est important d'avoir une agence qui s'occupe de mon image.  »
Diandra Tchatchouang
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