Le QUINTE HUSH ROYAL de Maxime Valette

Le QUINTE HUSH ROYAL de Maxime Valette

Son nom ne vous dit peut-être rien. Maxime Valette a pourtant marqué toute une génération avec le site VDM (Vie de Merde). On lui a proposé de tirer 5 cartes pour répondre à 5 questions. L'occasion de revenir sur le succès de VDM mais aussi de parler de séries TV.

Qu'est-ce qui a fait le succès de VDM ?

"A la base, "Vie de Merde" c’était mon blog. Le but était de raconter mes anecdotes du quotidien qui sont difficiles à vivre mais qui font rire quand on prend du recul. C'est devenu ensuite une entreprise. Notre vraie difficulté en termes de communication était de faire vivre le site sur la durée. A l'époque, les gens découvraient Internet et on parlait beaucoup de buzz. Chaque semaine un site sortait et créait de l'engouement avant d'être oublié pour un autre la semaine suivante. Pour éviter ce phénomène, on a très vite identifié nos forces, pourquoi les gens venaient et revenaient. On a aussi fait en sorte que la marque vive au-delà du site en créant des produits dérivés (des livres, des BD, une séries TV, un jeu de société...). On avait envie que ça existe partout. Au plus fort du site, on faisait 2 millions de visite par jour. C’était assez impressionnant et beaucoup de travail."

Plus de 600 nouvelles séries en 2020, comment se démarquer ?

"C’est vrai que les grandes productions, celles qui dépensent le plus d’argent, le font aussi en com' et en marketing. Mais on a eu des surprises avec la Casa de Papel. Personne n’avait vu venir le succès qui s'est fait grâce au bouche-à-oreille.

En parallèle, il y a un phénomène de créations plus ou moins indépendantes. Netflix a beaucoup joué sur cette cartes avec des séries sur des sujets assez difficiles qu’on ne peut pas voir à la télé. C’est là tout l’intérêt d’une plateforme car on n’est pas restreint par les heures de diffusion. Et ça a des répercussions sur les programmes TV : on a vu pas mal de séries, comme Unbelievable, sur des sujets très durs comme le viol, apparaître de plus en plus à la TV grâce à ce phénomène Netflix."

La manière de communiquer doit aussi changer en fonction de l'analyse d'audience. Les chiffres de Médiamétrie n'ont plus de sens car on ne consomme plus une série à heure fixe devant la TV. La vraie question à se poser n'est plus "sur quelle plateforme je vais diffuser" mais "pour qui je crée la série ?". Dans cette optique, avec BetaSéries (site qui référence et recommande les meilleures séries en fonction de son profil), on est capable d’analyser finement la consommation et le succès d’une série sur le long terme. Alors que Médiamétrie est plutôt dans une logique de chiffres sur une soirée qui ne permet pas de savoir d'une semaine à l'autre si l'audience est constituée des mêmes personnes ou pas. Avec notre système, on est capable de suivre le succès, pourquoi ça a marché, ce qui a plu ou non et à quel moment communiquer pour être sûr que la production atteigne la bonne communauté au bon moment."

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